La Dysorthographie

La dysorthographie fait partie de la famille des troubles d’apprentissage appelés « troubles dys » et désigne un déficit durable qui se caractérise par un défaut d’assimilation important et durable des règles d’orthographe, également appelé trouble de l’acquisition de l’expression écrite, dictée et spontanée.
Ce trouble est d’origine neurologique et héréditaire, et donc permanent. Ainsi,elle apparaît chez les enfants qui ne présentent pas par ailleurs de déficit intellectuel, sensoriel ou de problème de la personnalité et n’ayant pas reçu une instruction scolaire défavorisée.

Si la dysorthographie fait souvent suite à une dyslexie, elle peut cependant exister chez des personnes n’ayant pas présentés des troubles manifestes de la lecture ou qui ont eu une dyslexie vite compensée. Il est à noter que les personnes qui présentent ce trouble ont malgré tout de grandes forces cognitives sur lesquelles ils peuvent s’appuyer afin de développer des méthodes de travail qui les aide à compenser leurs lacunes.

Généralement, écrire est plus difficile que lire. Et étant donné que l’écriture est la représentation de la langue parlée par le biais des signes graphiques, ce code de communication nécessite une parfaite maîtrise du langage, des mots et de la syntaxe.

     

Symptômes dysorthographiques 

 

Ce trouble d’apprentissage se manifeste dès le niveau primaire et est identifiable, dans les cas les plus courants, par de nombreux signes. Parmi eux :

  • la difficulté à respecter l’orthographe des mots
  • l’ajout ou l’inversion de syllabes
  • la difficulté à recopier un texte
  • la difficulté à conjuguer et à faire l’accord correctement
  • des erreurs grammaticales qui rendent les phrases peu cohérentes
  • un vocabulaire pauvre et limité
  • une écriture lente, difficile et parfois illisible
  • de nombreuses erreurs d’orthographe

Ces symptômes ont de fortes conséquences à l’école puisque l’enfant dysorthographique aura du mal à écrire lors d’une dictée et des difficultés à recopier ce qui est noté au tableau dans un délai précis. Sa compréhension sera déficiente et ses cahiers seront souvent mal écrits ; ce qui entraînera des difficultés pour faire ses devoirs.

Pour les personnes atteintes d’une dysorthographie sévère, ce déficit cognitif peut être une incapacité totale à identifier les mots et donc à lire.

Différentes manifestations de la dysorthographie

 

La dysorthographie se traduit par des erreurs de transcription qui peuvent être divisées en 4 catégories :

a.      Les troubles de transcription phonologique

L’enfant a des difficultés à traduire le son qu’il entend en mot écrit, ce trouble se manifeste par :

  • des confusions de sons proches (bouche / bouge) 
  • l’assimilation de mots (sachant / chachant)
  • la substitution de mots (bicyclette / vélo) 
  • des erreurs visuelles (chenille / chemille) 
  • l’inversion de lettres (vingt / vintg)

b.      Les troubles du contrôle sémantique

Ce trouble se traduit par une inaptitude à mémoriser les mots ainsi que leur utilisation ; ce qui tend à créer :

  • des erreurs orthographiques (a / à, ou / où, vers / vert) 
  • des erreurs de découpage (aujourd’hui / aujourdui) 

c.      Les troubles morphosyntaxiques :

Ils se présentent sous la forme d’une incapacité à assimiler les règles grammaticaleset syntaxiques ; ce qui renvoie à :

  • une déficience au niveau des accords nominaux 
  • une mauvaise assimilation de la conjugaison et des accords verbaux
  • une confusion entre les catégories grammaticales 

d.      Les troubles du lexique orthographique :

L’enfant a du mal à retenir l’orthographe même pour des mots familiers et fréquemment utilisés, malgré les exercices  de répétition.

Dépistage et diagnostic de la dysorthographie 

 

La dysorthographie est un trouble durable et persistant, et si elle n’est pas repérée à temps, elle va s’aggraver et entraîner des conséquences sur la suite des apprentissages qui seront d’autant plus graves.
Généralement, la dysorthographie s’observe au moment du premier contact avec l’écriture, c’est-à-dire dès la maternelle. Toutefois, elle peut aussi passer inaperçue à cause des efforts de compensation de l’enfant. Mais elle réapparaîtra plus tard lorsqu’il sera confronté à un niveau de compréhension plus complexe dans les classes ultérieures.

Dès les premiers soupçons, il est impératif que les parents consultent leur médecin traitant pour qu’il les oriente vers un orthophoniste. Ce dernier procédera à un bilan orthophonique qui déterminera la spécificité du trouble. Dans de nombreux cas, le diagnostic demande non seulement un bilan orthophonique mais aussi un bilan pluridisciplinaire afin de confirmer le trouble « dys », en évaluer la gravité et mettre en place le traitement le plus adapté.

Le diagnostic est important car il permet une prise en charge plus rapide de l’enfant.Cette prise en charge implique automatiquement des séances de rééducation orthophonique qui doivent être réalisées le plus tôt possible et de manière individuelle afin d’éviter au maximum tout retard scolaire. Et tout comme la dyslexie, plus la dysorthographie est dépistée tôt et prise en charge de façon précoce, plus les bénéfices sont importants.

La dysorthographie et la dysgraphie, quelles différences 

 

L’écriture est une activité complexe pour les enfants qui devient automatique une fois maîtrisée. Tandis que la dysorthographie représente un défaut majeur dans l’acquisition et l’assimilation de l’orthographe, il existe un autre trouble qui affecte aussi l’écriture et son tracé mais qu’il ne faut pas confondre avec la dysorthographie :c’est la dysgraphie.

Faisant aussi partie des troubles de l’apprentissage du langage écrit, la dysgraphie se traduit par une déficience de transcription qui se manifeste par l’incapacité de l’enfant à exécuter les gestes nécessaires pour une bonne écriture.Les enfants dysgraphiques sont incapables d’automatiser l’écriture pour en faire un dispositif rentable d’accession aux apprentissages.

Écrire et orthographier sont deux activités distinctes mais complémentaires. Une difficulté dans l’une se répercute souvent sur l’autre. Dans la plupart des cas, on trouve que les enfants ou les adolescents qui présentent une dysorthographie souffrent aussi de dysgraphie ; ce qui les place indéniablement en grande difficulté, étant donné que l’écriture et l’orthographe sont deux apprentissages de base qui déterminent l’ensemble de la scolarité.

À ce propos, il faut souligner qu’au niveau de la scolarité, l’enfant dysgraphique est très handicapé par ses gestes inefficaces qui le rendent trop lent.Dès lors, en classe, l’enfant est confronté à deux choix : soit suivre le rythme de ses camarades et, dans ce cas, son écriture devient illisible, soit prendre le temps de bien écrire avec précision et sa lenteur l’empêche de suivre.Mais dans les deux cas, son choix le conduit à une forme d’échec e, donc, de mésestime de soi.

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La dysorthographie et la scolarité

 

Le langage écrit est enseigné aux enfants dès la maternelle jusqu’en CE1. Ce processus représente un préalable essentiel à l’assimilation d’autres connaissances.

Tous les enfants en phase d’apprentissage de l’écriture commettent au départ des erreurs. Alors que chez la plupart des élèves, les erreurs diminuent rapidement pour disparaître ensuite presque complètement, ces problèmes persistent chez les enfants dysorthographiques. Il est donc important de ne pas confondre la dysorthographie avec les difficultés d’apprentissage que l’on trouve d’habitude chez les enfants à l’école.

Cependant, si le diagnostic est posé et que l’orthophoniste a pu mesurer la gravité du trouble et évaluer les capacités de l’enfant sur les deux plans (oral et écrit), il devient primordial d’accompagner l’élève car ses problèmes d’écriture peuvent provoquer chez lui des troubles du comportement et une perte de confiance en soi puisqu’il ressent que les efforts qu’il fournit sont souvent inutiles ; ce qui entraîne un découragement le conduisant ainsi au retard scolaire, voire même à l’échec scolaire.

Sans oublier que, malgré la grande importance de l’orthographe dans toutes les matières scolaires, l’élève atteint de dysorthographie peut avoir des compétences exceptionnelles à l’oral ce qui constitue un point fort pour lui.

Aménagements scolaires en cas de dysorthographie

 

Il est important de fournir de l’aide personnalisée à l’élève dysorthographique et une partie des aménagements à adopter en classe concernent la pédagogie :

  • La première chose à faire est de rassurer l’enfant et de l’aider à lutter contre son sentiment d’anxiété. Du moment que l’enfant a peur de mal faire, cela peut le pousser à refuser d’aller à l’école.
  • Il est préférable d’éviter de mettre l’enfant dans des situations d’embarras.
  • Il est aussi important d’installer l’enfant au premier rang, près de l’enseignant afin de le sécuriser et pour l’éloigner de la distraction.
  • Pour l’enfant qui est très compétent à l’oral contrairement à l’écrit, il faut penser à l’orienter vers des activités orales, lui permettant ainsi d’exploiter son point fort et d’éviter le sentiment d’incompétence qui est rédhibitoire dans le milieu scolaire.
  • Il faut favoriser le développement de la confiance en soi chez l’élève dysorthographique ; lui corriger ses fautes récurrentes avec bienveillance et lui montrer comment les éviter dans le futur.
  • Il faut aussi montrer une certaine souplesse dans la manière de se comporter avec l’enfant en lui donnant des opportunités pour s’exprimer sans lui faire de reproches.
  • Si l’enfant éprouve des difficultés à mémoriser les règles grammaticales, il faut essayer de les mettre à sa disposition à chaque fois qu’il doit faire une rédaction.
  • De même, si l’enfant écrit très lentement, il faut lui accorder plus de temps pour réfléchir et ne pas le stresser.

 

Parallèlement, les enfants dysorthographiques peuvent bénéficier d’aménagements scolaires pour la passation des contrôles et des examens comme, par exemple, l’ajout de temps à la durée habituelle (on parle alors de tiers temps) et la possibilité d’utiliser un ordinateur portable afin d’avoir un correcteur de texte intégré au logiciel de traitement de texte, voire même de bénéficier d’un assistant de vie scolaire (AVS) pour leur signaler les erreurs commises et les aider à les corriger eux-mêmes.

Quelles mesures à prendre à la maison ?

 

Le rôle principal des parents d’un enfant dysorthographique est de l’aider à reprendre sa confiance en lui. Après, avec beaucoup de patience ainsi qu’une bonne communication, il faut aider son enfant à trouver la méthode la plus adaptée pour mémoriser l’orthographe des mots.

Pour cela, il faut essayer de les faire épeler oralement ou de les écrire virtuellement dans l’espace avec le doigt afin de travailler sa mémoire orthographique. Il faut aussi donner des corrections immédiates à l’enfant afin qu’il mémorise l’écriture correcte et comptabiliser non seulement les erreurs d’orthographes mais aussi les mots correctement écrits afin d’établir un pourcentage qui puisse l’amener à s’améliorer en relativisant le négatif et le positif.

Aussi difficile que ça puisse paraître, il est essentiel de toujours encourager son enfant et de ne pas le laisser baisser les bras.

En outre, c’est à eux que revient la tâche d’expliquer aux frères et sœurs, aux amis et aux professeurs ce qu’a leur enfant pour éviter les critiques et les moqueries.

Les outils pour faciliter les activités scolaires des élèves dysorthographiques

 

L’arrivée des aides technologiques en classe parvient à faire changer les pratiques. C’est le cas, notamment,des logiciels de compensation qui permettent aux enfants d’apprendre l’orthographe des mots tout en jouant, joignant ainsi l’utile à l’agréable.

Il existe une panoplie de logiciels conçus pour compenser les difficultés liées à l’écriture:des logicielsde prédiction de mots, de traitement de texte pour la rédaction, des dictionnaires électroniques, des guides de conjugaison et de synonymes, la synthèse vocale pour les personnes qui confondent visuellement certaines lettres, etc. etc..

Des changements sont observables auprès des élèves qui utilisent ces logiciels. Toutefois, étant donné l’évolution rapide des produits technologiques et leur complexité, il reste difficile de généraliser l’impact de l’utilisation de ceux-ci sur l’enfant.

Une solution facile et efficace : le Mixage phosphénique en Pédagogie

Le Mixage phosphénique en Pédagogie est considéré comme l’une des méthodes les plus efficaces pour la « guérison » des troubles « dys ».C’est une technique qui garantit un développement rapide des capacités intellectuelles, qui ne demande pas d’effort considérable et qui peut être pratiquée par n’importe qui sans restriction. Elle est aussi adaptée à toutes les formes d’apprentissage, quel que soit l’âge.

Cette méthode a été étudiée et développée par le Dr. Francis LEFEBURE dans les années 60. Elle permet d’améliorer les capacités intellectuelles et cérébrales en stimulant directement les neurones par le biais de l’énergie lumineuse.

Pour les parents qui souhaitent améliorer les résultats scolaires de leurs enfants, il n’y a pas mieux que le Mixage phosphénique car l’avantage du recours à cette méthode est que ses effets se font sentir dès la première séance et qu’ils donnent d’excellents résultats dès le premier mois de pratique quotidienne.

Pour ce qui est de la dysorthographie, le Mixage phosphénique a prouvé qu’il était la meilleure solution, permettant à la personne atteinte (que ce soit un enfant ou un adulte) de développer sa mémoire, sa concentration, sa rapidité de réflexion et, par la suite,d’améliorer son orthographe et d’augmenter ses chances de réussite aux examens.

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